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site d'informations et d'actualités
sur le GRAND PANDA ou PANDA GEANT,
de nom scientifique Ailuropoda melanoleuca
Ce site, né en mai 2002, est devenu une référence francophone sur le panda géant. Une de ses richesses est la rubrique Actualités mise à jour régulièrement pour vous informer des dernières nouvelles concernant l'espèce, aussi bien dans son milieu naturel qu'en captivité.
C'est aussi sur ce site que vous pouvez retrouver les deux projets auxquels j'ai participé : mon aventure de Chengdu Pambassador et mon partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement en tant que Panda champion.
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Ci-dessous les toutes dernières actualités :
Zhu Yu et Jin Xin, 3 ans, vont rejoindre le zoo de Madrid le 29 avril prochain
Publié le : 24 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Source : Zoo de Madrid
Les pandas « historiques » du zoo de Madrid avaient quitté la capitale espagnole le 29 février dernier mais la promesse avait été faite qu'ils seraient prochainement remplacés par une nouvelle paire.
C'est presque chose faite puisque le zoo de Madrid vient d'annoncer aujourd'hui que la femelle Zhu Yu (茱萸) et le mâle Jin Xi (金喜), âgés de 3 ans, arriveraient sur le sol espagnol le lundi 29 avril prochain. Ils sont prêtés au moins jusqu'en 2035 par la base de recherches de Chengdu sur l'élevage du panda géant (Chengdu Research Base of Giant Panda Breeding) où ils sont nés. Ce prêt fait suite à l'annonce de l'Association Chinoise pour la Conservation de la Vie Sauvage (CWCA : China Wildlife Conservation Association) du 22 février dernier.
Zhu Yu est née le 25 octobre 2020 et sa mère est Qing He (庆贺). La portée était jumelle, le frère jumeau de Zhu Yu est un mâle nommé Chong Yang (重阳).
Le mâle Jin Xi est facilement identifiable avec sa tâche noire sur la joue droite - © Zoo de Madrid
La ville de San Francisco a signé une lettre d'intention avec les autorités chinoises pour l'accueil de pandas possiblement dès 2025
Publié le : 19 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Sources : China Wildlife Conservation Association, Ville de San Francisco
L'Association Chinoise pour la Conservation de la Vie Sauvage (CWCA : China Wildlife Conservation Association) a publié un communiqué aujourd'hui indiquant qu'elle avait signé avec le zoo californien de San Francisco une « lettre d'intention pour la coopération internationale sur la conservation du panda géant » (« 大熊猫国际保护合作意向书 »). Cette signature est intervenue ce vendredi 19 avril à Pékin en présence de Madame London N. Breed, la maire de San Francisco. Les deux parties ont convenu de maintenir une communication étroite et de se soutenir mutuellement, de mener activement des travaux préparatoires conformément aux exigences et aux normes techniques de coopération internationale en matière de conservation du panda géant, et de promouvoir la signature officielle d'un accord de coopération dès que possible afin de garantir que deux pandas géants puissent arriver à San Francisco en 2025.
Signature de l'accord par Mme le Maire de San Francisco, London Breed, et par le Secrétaire général de la CWCA, Wu Minglu, le 19 avril à Pékin
Un début d'explication scientifique à la couleur marron et blanc de certains pandas
Publié le : 17 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Source : PNAS
Il est l'unique panda géant captif présentant une fourrure de couleur marron et blanche (brune et blanche) au lieu du noir et blanc habituel. Ce mâle, nommé Qi Zai, a été découvert alors qu'il n'était qu'un bébé de quelques jours le 1er novembre 2009 par des chercheurs dans la réserve naturelle de Foping dans les monts Qinling (province du Shaanxi). Les conditions et les justifications de sa capture demeurent floues (la mère du jeune panda aurait alors été aperçue, ce dernier n'était donc probablement pas abandonné contrairement à la version officielle de l'époque) mais toujours est-il que ce panda a été capturé et placé en captivité au Centre de sauvetage des animaux sauvages du Shaanxi, souvent abrégé SWARC pour Shaanxi Wild Animal Rescue Center.
Jusqu'à récemment, les scientifiques ne savaient pas exactement pourquoi certains pandas présentaient cette couleur atypique. La thèse la plus communément admise jusqu'alors avait été avancée par le célèbre spécialiste du panda, Pan Wenshi, qui a étudié pendant plus de 15 ans les pandas sauvages dans les monts Qinling et qui considère la couleur marron/brune comme un trait primitif. D'après lui, cette couleur brune serait due à un gène récessif qui ne s'exprime que dans les cas d'homozygotie (il faut que les deux parents apportent le gène « marron » pour que le jeune soit lui aussi marron et blanc).
Une équipe chinoise composée de chercheurs de l'Institut de zoologie de l'académie chinoise des sciences (Institute of Zoology of Chinese Academy of Sciences), de l'université de l'académie chinoise des sciences, du SWARC, et du laboratoire des sciences et de l'ingénierie marines du Sud du Guangdong (à Guangzhou), a publié début mars les résultats d'une étude génétique sur le sujet dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America abrégée PNAS.
Les chercheurs ont séquencé les génomes de trois familles de pandas liées à Qi Zai, ainsi que de 29 autres pandas noir et blanc.
Cela leur a permis d'identifier une délétion homozygote de 25 paires de bases (25 pb) dans le premier exon du gène Bace2 (un gène codant pour l'enzyme de clivage de la protéine précurseur amyloïde) comme étant la base génétique la plus probable de la variation de couleur du pelage brun et blanc chez les pandas géants.
Une analyse plus approfondie du génome de 192 pandas noir et blanc en captivité a révélé qu'aucun d'entre eux n'était porteur d'une telle mutation.
Insérée chez des souris, cette mutation réduit le nombre et la taille des mélanosomes des poils et les scientifiques font l'hypothèse qu'il pourrait en être de même chez les pandas brun et blanc, conduisant ainsi à une hypopigmentation.
Ce gène serait récessif comme imaginé par Pan Wenshi si bien qu'il faudrait que les deux parents soient porteurs de ce gène modifié pour que leur descendance ait une chance d'en posséder deux et donc d'exprimer ce défaut de pigmentation conduisant à cette couleur atypique.
Rappelons que la province du Shaanxi est la seule où vit la sous-espèce de panda géant des monts Qinling. En effet, une étude scientifique a permis en 2005 de décrire une sous-espèce de pandas, en l'occurrence pour les individus des monts Qinling. Cette étude, basée principalement sur deux critères, la taille du crâne et celle des molaires, sépare en deux groupes distincts la population de pandas de Qinling et les cinq autres populations de pandas des provinces du Sichuan et du Gansu. Les pandas des monts Qinling présentent selon cette étude des crânes significativement plus petits et des molaires plus larges que ceux du Sichuan. Ajouté à cela, la comparaison de la coloration du pelage a montré que les individus du Sichuan avaient des tâches noires et un pelage ventral blanc tandis que les pandas de Qinling avaient des tâches brun foncé et un pelage ventral brun. Il semblerait donc bien que la couleur des tâches des pandas des monts Qinling diffère de celle des autres pandas, avec peut-être une nuance dans le marron ou le brun plus ou moins prononcée selon les individus.
Voici une liste des observations répertoriées à ce jour d'individus marron et blanc, tous dans les monts Qinling :
- Le premier panda de cette couleur avait été trouvé dans la réserve naturelle de Foping en mars 1985. Il était malade et avait été capturé pour être soigné en captivité au zoo de Xi'an. Il est mort dans ce même zoo le 7 septembre 2001. Ce panda nommé Dan Dan avait donné naissance à trois petits, dont deux étaient décédés peu après leur naissance. Le troisième, né en août 1989 et nommé Qin Qin était lui noir et blanc mais sans doute porteur des gènes responsables de la couleur brune, il est mort le 22 novembre 2006 au Safari Park de Xian Qinling sans laisser de descendance.
La femelle Dan Dan, photographiée ici avec son petit né en 1989
Une femelle et un mâle observés en pleine saison des amours dans la réserve naturelle de Liziping ; des tests ADN permettront de déterminer s'il s'agissait d'un des pandas réintroduits
Publié le : 12 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Sources : Sichuan giant panda national park, People.com.cn
Le 15 mars dernier, des rangers rattachés à la station de gestion et de protection du comté de Shimian (石棉县管护总站) et des membres de l'équipe de suivi des pandas réintroduits ont observés deux pandas sauvages ensemble, un mâle et une femelle, en pleine saison des amours dans le secteur de Gongyihai (公益海) de la réserve naturelle de Liziping dans le comté de Shimian (province chinoise du Sichuan), à une altitude de 2 950 mètres.
La femelle, perchée sur un arbre (première photo), observait le mâle conquérant (seconde photo) - © Shimian County Management and Protection Station
Une femelle et un mâle observés dans un arbre de la réserve naturelle de Tangjiahe, le même arbre où avait déjà été vue une paire de pandas l'an dernier
Publié le : 10 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Sources : Réserve naturelle de Tangjiahe, Réserve naturelle de Tangjiahe
Des rangers rattachés à la station de conservation de Motianling (摩天岭保护站) de la réserve naturelle de Tangjiahe ont aperçu le vendredi 29 mars dernier deux pandas sauvages perchés dans un arbre à une altitude de 2 270 mètres. Il s'agissait d'une femelle et d'un mâle candidat à un accouplement, une scène typique de la saison des amours qui s'étale de début mars à mi-avril dans cette région.
Les deux pandas, la femelle la plus en hauteur, et le mâle plus bas, observés le 29 mars 2024 - © Liu Tao (刘涛) / Tangjiahe NR
Fu Bao a quitté son zoo natal d'Everland (Corée du Sud) pour rejoindre la Chine
Publié le : 3 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Source : Everland
La femelle Fu Bao (en chinois : 福宝 / 福寶, en coréen : 푸바오), née le 23 juillet 2020 au parc Everland exploité par Samsung, dans la ville coréenne de Yongin, a quitté son zoo natal ce mercredi 3 avril pour rejoindre la Chine.
6 000 visiteurs se sont amassés malgré la pluie battante pour assister à la cérémonie de départ organisée mercredi matin à 10h40 et pour voir le camion transportant Fu Bao quitter le zoo. Le camion était décoré d'une immense photo de Fu Bao et du message « C'est un miracle que nous vous ayons rencontrée. Merci, Fu Bao. »
La foule était nombreuse pour voir le camion transportant Fu Bao quitter le zoo après la cérémonie - © Everland
Tan Tan, qui souffrait d'insuffisance cardiaque depuis 3 ans, est morte au zoo d'Oji à Kobe (Japon) à l'âge de 28 ans
Publié le : 2 avril 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE | Source : Zoo d'Oji
Le zoo d'Oji, dans la ville japonaise de Kobe, a fait savoir que leur unique panda, une femelle nommée Tan Tan (en japonais : タンタン ; en chinois : 旦旦) mais également connue sous son premier nom Shuang Shuang (爽爽) était morte le dimanche 31 mars à 23h56 heure locale des suites d'une grave insuffisance cardiaque dont elle souffrait depuis trois ans.
L'année 2024 marque le 155ème anniversaire de la découverte scientifique du panda géant par le Père David, natif d'Espelette
Publié le : 28 mars 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE
C'est en mars 1869 que le Père Armand David, un Français natif d'Espelette, découvrait le panda géant, une espèce animale alors inconnue de la science et du monde occidental.
Le 11 mars 1869 précisément, le missionnaire originaire du Pays basque voyait pour la première fois une peau de panda géant chez un propriétaire fermier d'une vallée de l'actuel comté de Baoxing dans la province du Sichuan. Il écrivait alors : « En revenant de notre excursion, nous sommes invités à nous reposer chez un certain Li, le principal propriétaire de cette vallée, qui me régale de thé et de sucreries. Je vois chez ce païen une peau plate du fameux ours blanc et noir, qui me paraît assez grande : c'est une espèce très-remarquable, et je me réjouis en entendant dire à mes chasseurs que j’obtiendrai certainement cet animal dans un court délai ; dès demain, me dit-on, les chasseurs vont se mettre en campagne pour tuer ce carnassier qui paraît devoir constituer une nouveauté intéressante pour la science. »
David met alors ses chasseurs sur la quête de cet ours nouveau. Le 23 mars 1869, ils rentrent après dix jours d'absence en lui rapportant « un jeune ours blanc qu'ils ont pris vivant et qu'ils ont malheureusement tué pour le porter plus facilement. » David décrit : « Le jeune ours blanc, qu'ils me vendent fort cher, est tout blanc, à l'exception des quatre membres, des oreilles et du tour des yeux, qui sont d'un noir profond. Ces couleurs sont les mêmes que celles de la peau adulte que j'ai examinée l'autre jour chez le chasseur Li. Il s'agit donc ici d'une espèce nouvelle d'urside qui est très remarquable non seulement par sa couleur, mais encore par ses pattes velues en dessous et par d'autres caractères. »
Le 31 mars 1869, David précise dans les notes de cette journée-là : « On m’annonce la capture d’un grand ours blanc et noir, faite par les chasseurs Yang. »
Le lendemain, le 1er avril, il ajoute : « On me porte l’ours blanc, qu’on me dit être très-adulte ; ses couleurs sont absolument semblables à celles du petit que j’ai déjà ; seulement le noir est moins net et le blanc plus sale. La tête de l’animal est très-grande, le museau rond et court, au lieu d’être pointu comme dans l’ours de Pékin. »
Le 15 avril 1869, un autre spécimen arrive. « Mes chasseurs me portent de leur côté un gros ours noir et blanc, mâle adulte. On m’apprend que cet ours, de même que le dernier, n’a point été tué par les chasseurs Li et Han, qui me les ont vendus, mais par la famille Yang. On me dit que cette espèce est plus facile à prendre que l’Ursus tibetanus et qu’elle se nourrit de végétaux, mais qu’elle est très-peu nombreuse dans les plus hautes montagnes boisées. »
L'Abbé Armand David adresse en avril 1869 une correspondance au zoologiste Milne Edwards du Muséum national d'histoire naturelle de Paris dans laquelle il lui demande « de publier de suite la description sommaire d'un ours qui [lui] paraît devoir être nouveau pour la science », et qu'il va nommer Ursus melanoleucus (ours noir et blanc). La description jointe est la suivante :
Ce sera la première description du panda géant. Milne Edwards en publiera une seconde plus détaillée en 1870 sur la base des spécimens arrivés de Chine. Il écrira alors que « par sa forme extérieure, il ressemble en effet beaucoup à un ours, mais les caractères ostéologiques et le système dentaire l'en distinguent nettement et le rapprochent des pandas [roux] et des ratons. Il doit constituer un genre nouveau que j'ai appelé Ailuropoda. » Ainsi, le Professeur Alphonse Milne-Edwards conclut à sa parenté avec le raton laveur, le reclassa et le rebaptisa Ailuropoda melanoleuca (« panda noir et blanc »). A partir de ce jour se déchaîna une controverse sur la classification du panda géant, son appartenance ou non à la famille des ours, qui a duré jusqu'à la fin du XXe siècle. Aujourd'hui, il est confirmé et admis par la sphère scientifique que le grand panda appartient bien à la famille des ours. Cette position rejoint la majorité des études sur le sujet comme le démontre en 2004 Olaf R. P. Bininda-Emonds qui publie une étude bibliographique dans l'ouvrage « Giant pandas : biology and conservation » qui montre que deux tiers des quatre-vingt-dix études qui ont pour sujet la classification d'Ailuropoda placent le panda géant avec les ours.
Première représentation de l’Ailurope, par Henri et Alphonse Milne-Edwards
Source : Recherches pour servir à l'histoire naturelle des mammifères, 1868-1874
Beauval a dévoilé une sculpture monumentale d'une mère panda et son jeune réalisée par Michel Bassompierre
Publié le : 24 mars 2024 | Auteur : Jérôme POUILLE
Le vendredi 22 mars dernier, le zooparc de Beauval avait convié la presse et les visiteurs pour dévoiler une nouvelle œuvre monumentale du sculpteur animalier Michel Bassompierre.
Le rideau a été levé sur cette œuvre à 15 heures et l'on a pu découvrir une sculpture magistrale en bronze d'une mère panda et son jeune d'environ 2,5 mètres de hauteur et de près d'une tonne. Elle a été installée en tête du parking côté entrée sud (l'entrée historique du zoo) près des nouveaux guichets pour acquérir un billet et de l'entrée du souterrain piéton passant sous la route.
Cette œuvre intitulée « Yuan Meng, la réalisation d’un rêve » est l’aboutissement d’une collaboration de près de deux ans entre l’artiste et le zoo de Beauval et un clin d'œil au premier panda né en France et rapatrié à Chengdu en juillet 2023. Après avoir croqué et modelé en terre les pandas de Beauval, le sculpteur Michel Bassompierre a travaillé la forme et le détail de cette sculpture dans son atelier près de Nantes puis elle a été coulée dans une fonderie normande.
L'inauguration de cette sculpture intervient l'année du 60ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France. Cet élément n'a pas manqué d'être rappelé par Chen Dong, le chargé d'affaires de l'ambassade chinoise en France, lors de la cérémonie qui a accompagné la présentation de l'œuvre.
Rodolphe Delord, directeur de Beauval, s'est quant à lui réjoui de la magnificence de cette sculpture et a chaleureusement remercié l'artiste.
Les invités de marque et officiels autour de Rodolphe Delord, sa femme et l'artiste Michel Bassompierre (le plus à droite) - 22 mars 2024 - © Jérôme POUILLE
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